Diese Stellungnahme wurde auf Französisch gelesen. Die Schweiz spricht im UN-Sicherheitsrat immer auf Französisch. Es ist die einzige Sprache, die sowohl offizielle Sprache der Vereinten Nationen als auch eine Landessprache der Schweiz ist.

Monsieur le Président, 

Je remercie la Sous-Secrétaire générale aux droits de l’homme, Ilze Brands Kehris, pour sa présentation, et j'ai pris note des remarques de Monsieur Kipshidze. Le travail du Haut-Commissariat est crucial et bénéficie du plein soutien de la Suisse. Le travail de documentation de la mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine est essentiel pour la prévention de violations, le renforcement de l'État de droit et la reddition de comptes.

La Suisse attache une grande importance à la liberté de religion et de conviction. À plusieurs reprises, nous avons souligné les obligations découlant du droit international des droits humains, notamment du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Toute personne doit pouvoir exercer ses droits à la liberté d'opinion et d'expression, à la liberté de réunion et d'association pacifiques et à la liberté de religion sans discrimination. 

La Suisse souligne l’importance du lien entre les droits humains et la paix et la sécurité. Nous appelons tous les gouvernements à respecter leurs obligations pour que chaque individu puisse jouir de ses droits et ses libertés fondamentaux. Toute mesure restreignant le droit de manifester sa religion ou ses convictions doit être prévue par la loi, servir un intérêt public légitime et être nécessaire et proportionnée. 

Monsieur le Président,

Nul ne peut justifier l’agression militaire russe contre l’Ukraine, qui depuis plus de 20 mois cause des souffrances incommensurables bien au-delà du champ de bataille. L'exposé de la Sous-Secrétaire témoigne une fois de plus de la gravité et de l'étendue des dommages causés aux civils depuis le début de l'agression militaire russe. 

Nous condamnons les frappes aériennes répétées de la Russie, qui causent non seulement des pertes humaines douloureuses mais également des destructions matérielles lourdes, y compris de sites et objets religieux. Nous rappelons que les lieux de culte et les pratiques religieuses sont protégés par le droit international humanitaire. La Suisse réitère sa profonde inquiétude quant aux violations graves des droits humains, en particulier dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie.

Afin de parvenir à une paix globale, juste et durable, nous appelons à nouveau la Russie à cesser immédiatement son agression militaire contre l'Ukraine. 

Monsieur le Président,

La Suisse reste pleinement engagée pour soutenir les efforts sérieux pour promouvoir la paix, conformément à la Charte des Nations unies. Nous appelons notamment à la responsabilité des institutions et les dignitaires religieux de s’engager pour la promotion de la coexistence pacifique et de la réconciliation.

Je vous remercie.