Madame la Présidente, 

Je remercie la Secrétaire générale adjointe Rosemary DiCarlo pour son intervention. 

Alors que nous approchons la commémoration des deux ans de l’agression militaire russe, la population ukrainienne continue d'en subir les conséquences dévastatrices. Nous condamnons cette violation grave du droit international et réitérons que la Russie doit retirer ses troupes du territoire ukrainien afin de mettre fin à cette agression. Nous sommes consternés par les nouvelles quotidiennes d'attaques tuant et blessant des civils et endommageant des infrastructures civiles, en particulier dans les zones de la ligne de front ainsi que dans les régions de Donetsk et de Kherson. Ce matin encore, un nourrisson a été tué et sa mère blessée lors d’une de ces frappes dans la région de Kharkiv. 

Nous avons également pris note de la raison invoquée par la Russie pour convoquer le Conseil aujourd'hui, à savoir l'attaque signalée à Lysytchansk, une ville occupée par la Russie dans la région de Luhansk, dans l'est de l'Ukraine.

La Suisse déplore la perte de chaque vie, qui représente le coût le plus exorbitant de cette guerre, qui a déjà fait tant de ravages. Nous appelons toutes les parties au conflit à strictement respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme. Leurs règles sont contraignantes et doivent être observées sans exception, en particulier les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution dans la conduite des hostilités. 

Madame la Présidente,

Depuis la fin de l’année dernière, l’Ukraine a connu une escalade des attaques aériennes russes, qui privent de nombreuses personnes d'électricité, d'eau ou de chauffage en plein hiver. Notre profonde gratitude va à toutes celles et ceux qui continuent à jouer un rôle clé dans la réponse humanitaire en Ukraine. Nous sommes consternés par la violence incessante à laquelle ils et elles font face. Nous réitérons la nécessité de garantir un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave dans toute l'Ukraine, y compris dans les territoires sous contrôle militaire russe.

Comme la Suisse le souligne régulièrement : le personnel humanitaire ainsi que ses activités sont protégés contre les attaques par le droit international humanitaire. A cet égard, nous condamnons fortement l'attaque qui a coûté la vie à deux travailleurs humanitaires français et blessé d'autres collaborateurs de l'ONG suisse HEKS/EPER à proximité de la ligne de front la semaine dernière. 

Je terminerai en insistant sur le fait que les civils, y compris les travailleuses et travailleurs humanitaires, ne doivent être pris pour cible et qu'ils et elles doivent être protégés. Nous soulignons la nécessité de mener des investigations crédibles, transparentes, indépendantes et impartiales sur toutes les violations du droit international et de traduire leurs auteurs présumés en justice.

Je vous remercie.

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