Madame la présidente,

La Suisse s’est abstenue sur ce projet de résolution. Sans nous y opposer, nous estimons qu'à l'heure actuelle, cette étape n'est pas propice à une détente de la situation et à une solution pacifique au vu de la grande instabilité et du conflit sur place. Nous pensons qu’il serait mieux de procéder à l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies en tant que membre à part entière à un moment où une telle mesure pourrait s’insérer dans la logique d’une paix émergente.

Cette abstention ne change pourtant rien au soutien ferme de la Suisse à la solution à deux États. Nous sommes convaincus que seule une solution négociée où deux États, la Palestine et Israël, vivant côte à côte en paix et en sécurité, peut conduire à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.

Madame la présidente,

Nous venons d’évoquer en détail la situation catastrophique au Proche-Orient. Ce qu’il faut de toute urgence c’est la mise-en-œuvre immédiate des résolutions de ce Conseil et du cessez-le-feu. Et il faut – et ceci sans plus attendre, si nous voulons redonner aux populations la perspective d'un avenir pacifique qui permette à toutes et à tous de vivre en dignité – le rétablissement d’un horizon politique en vue d'une solution négociée à ce conflit.

La Suisse se tient prête à soutenir les efforts qui peuvent reconstruire l’espoir de paix à travers une solution à deux Etats démocratiques, qui vivent côte à côte, en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, basées sur les frontières de 1967, y compris avec Gaza comme partie intégrante d’un Etat palestinien.

Je vous remercie.

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